12 FILMS QUI M’ONT TRANSPORTÉ

    FILMS-PHARES DES ANNÉES 1960-1995

EN JUIN 2022, À LA GRANGE

Mes adieux

Mes adieux à La Grange et à Delémont-Hollywood, à Gaby Girod et à Mathieu Grégoire-Racicot, en compagnie de 12 films qui m’ont formé, qui m’ont accompagné, qui m’ont bouleversé, et que je souhaite revoir en compagnie je l’espère d’un nombreux public. Ce sont tous des films formidables, des chefs-d’œuvre du 7e art, des films qui ont souvent fortement marqué les esprits à leur époque, et pour la plupart, aujourd’hui encore.

 

Les 12 films :

Some like it hot (Certains l’aiment chaud) de Billy Wilder, USA 1959, 2 h 01             

Deux musiciens de jazz au chômage, mêlés involontairement à un règlement de comptes entre gangsters, se transforment en musiciennes pour leur échapper. Ils partent en Floride avec un orchestre féminin. Ils tombent illico amoureux d’une ravissante et blonde créature, Alouette, qui veut épouser un milliardaire.

Fargo de Joel et Ethan Coen, USA, 1996, 1 h 37

Un vendeur de voitures d’occasion endetté fait enlever sa femme par deux petites frappes afin de toucher la rançon qui sera versée par son richissime beau-père. Mais le plan ne va pas résister longtemps à l’épreuve des faits et au flair d’une policière enceinte.

L’Arnaque, de George Roy Hill, USA,  1973, 2 h 05

A Chicago, en 1936, Johnny Hooker et son acolyte Coleman volent sans le savoir le convoyeur de fonds de Doyle Lonnegan, un dangereux gangster de New York. Coleman est aussitôt abattu par le gang de ce dernier et Hooker se réfugie chez Henry Gondorff, un spécialiste de l’arnaque. Ceux-ci décident alors de venger la mort de Coleman en montant une vaste escroquerie destinée à mettre Lonnegan sur la paille.

Duel, de Steven Spielberg, USA, 1971, 92’

Sur une route californienne, un modeste employé de commerce se voit pris en chasse par un énorme camion. Une course-poursuite effrénée s’engage.

Macadam Cowboy,  de John Schlesinger, USA, 1969, 113’

Joe Buck, beau et fringant cow-boy, quitte son Texas natal pour s’établir à New York dans le but de mener une carrière de gigolo. Mais sa déconvenue est rapide et il se retrouve à court d’argent. Seul, sans un sou, il fait la connaissance de Ratso Rizzo, un petit Italien chétif, boiteux et tuberculeux.

Prova d’orchestra, de Federico Fellini, Italie, Allemagne, 1979, 70’

Dans un oratoire du XVIIIe siècle, une équipe de télévision tourne un reportage sur la préparation d’un concert par un orchestre réputé. Devant la caméra, les musiciens parlent de leur instrument et de leurs expériences avec un narcissisme évident. Il apparaît ainsi que chacun vient jouer sa partie sans se soucier des autres, ni du résultat de l’ensemble, croyant à tort que l’intérêt général est l’addition des intérêts particuliers.

Sur la route de Madison, de Clint Eastwood, USA, 1995, 135’

Michael Johnson et sa soeur Caroline reviennent dans la ferme de leur enfance régler la succession de leur mère, Francesca. Ils vont découvrir tout un pan de la vie de leur mère ignoré de tous, sa brève, intense et inoubliable liaison avec un photographe de passage.

Profession reporter, de Michelangelo Antonioni, Italie, France, Espagne, 1975, 125

David Locke est un reporter américain basé en Afrique. Un jour où il se rend à son hôtel, il découvre le corps sans vie d’un homme lui ressemblant étrangement dans la chambre voisine. Il décide de lui prendre son identité et de vivre une nouvelle vie qu’il espère plus passionnante, ce qui l’amènera à rencontrer une mystérieuse femme qui semble aussi perdue que lui. Ce qu’il ne sait pas, c’est que le cadavre dont il a pris l’identité était un espion au service d’un groupe terroriste.

Les producteurs, de Mel Brooks, USA, 1971, 90’

Un producteur véreux manipule un comptable et tous deux cherchent à monter une comédie musicale désastreuse à Broadway pour tirer profit du flop prévisible. Le titre du spectacle : Le Printemps d’Hitler.

Cabaret, de Bob Fosse, USA, 1972, 124’

La vie d’un cabaret et l’histoire d’un amour entre l’une des chanteuses et un jeune étudiant dans le Berlin des années trente, secoué par la montée du nazisme.

Tous les autres s’appellent Ali, de Rainer Werner Fassbinder, Allemagne, 1974, 93’

Dans un café fréquenté par des travailleurs immigrés, Emmi, veuve d’une soixantaine d’années, fait la connaissance d’Ali, un Marocain plus jeune qu’elle. Ali s’installe chez elle dès le lendemain, puis ils se marient. Les enfants d’Emmi, ses voisins, ses collègues, tous sont scandalisés par cette union. Le couple est mis à l’écart, mais va vite se révéler indispensable à la communauté.

L’ange exterminateur, de Luis Buñuel, Mexique, 1962, 93’

Edmundo et Lucia de Nobile, un couple bourgeois de Mexico, donnent une réception après l’opéra dans leur luxueuse demeure. Au moment de partir, une étrange réaction interdit aux invités de quitter les lieux. Ces derniers finissent par dormir sur place. Mais le lendemain matin, ils constatent qu’il est toujours impossible de sortir du salon.

TOUS LES FILMS – DANS LA MESURE DU POSSIBLE, EN VERSION ORIGINALE SOUS-TITREE EN FRANÇAIS – SERONT PROJETES A 20.30, ACCUEIL CONVIVIAL A 20 H  

09.6     CERTAINS L’AIMENT CHAUD (SOME LIKE IT HOT)                                          

10.6     DUEL                                                                 

11.6     SUR LA ROUTE DE MADISON                          

12.6     PROVA D’ORCHESTRA                                     

16.6     PROFESSION REPORTER                                

17.6     LES PRODUCTEURS                                           

18.6     TOUS LES AUTRES S’APPELLENT ALI                                

19.6     L’ANGE EXTERMINATEUR                                                          

23.6     L’ARNAQUE (THE STING)                                                                     

24.6     FARGO                                                            

25.6     MACADAM COWBOY                                                 

26.6     CABARET